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Comment deux parents actifs concilient sport, vie de famille et travail, et comment leurs conseils peuvent vous inspirer dans la pratique de vos activités sportives ou de loisirs.

Concilier sport, vie de famille et travail est un challenge. Entre la flemme, le mauvais temps, les enfants, le truc à terminer a-bso-lu-ment et j’en passe, il y a toujours une bonne raison de reporter le sport à demain. Pourtant, pratiquer une activité sportive est à mon agenda à chaque rentrée, autant pour l’hygiène de vie que pour la parenthèse détente : quelques heures pour soi dans la semaine, cela ne parait pas trop demander. Mais pour la majorité d’entre nous, il parait difficile de concilier cette activité avec notre vie de famille, et notre vie professionnelle. Principal problème : notre emploi du temps, qui nous apparaît déjà plein à craquer.

Alors, pour éviter de rester coller chez soi, pratiquer le sport sur Instagram et déprimer devant toute cette activité que l’on fait par blog interposé, nous sommes allés chercher des conseils auprès de Pierre, papa marathonien, et Elise, maman yogi.

Interview croisée sur leurs expériences personnelles, leurs difficultés et leurs méthodes pour s’entraîner chaque semaine au milieu d’un agenda professionnel chargé et une vie de famille bien remplie.

Avant de passer à la meilleure façon d’organiser les entraînements, les plannings, la meilleure façon de communiquer sur ses entraînements ou de se motiver pour passer à l’action, chacun a voulu revenir sur les raisons d’abandon qu’ils ont rencontrées.

 

Pourquoi j’ai abandonné ?

Pierre : « J’avais déjà pratiqué la course à pied par le passé. Mais quand je m’y suis remis l’année dernière, ma vie avait changé. J’avais deux enfants en bas âge, et des obligations professionnelles différentes. Le résultat ne s’est pas fait attendre, mes séances entraînements ont commencé à s’espacer, et au bout de quelques mois, j’ai tout simplement abandonné. Je m’étais fixé plusieurs entraînements par semaine, et il a fallu me rendre à l’évidence : je n’arrivais tout simplement pas à m’y tenir. J’étais très frustré de ne pas pouvoir m’entraîner comme je le souhaitais. Pour trouver les 6 à 8h de sorties nécessaires à la préparation d’un marathon, il fallait que je change mon organisation.»

Elise : « Le nombre d’activités que j’ai commencé sans les continuer deux mois après la rentrée, c’est impressionnant ! Toujours le même schéma : je suis tout feu tout flamme au début, et après quelques semaines, le quotidien me rattrape. Mon emploi du temps me paraissait déjà intenable entre les enfants et mes autres obligations. Alors, j’ai commencé par sauter une séance d’entrainement, puis une autre. Et en quelques semaines, j’étais de retour à la case départ.

« Mais quand j’ai trouvé l’activité qui me plaisait, le yoga, j’ai décidé de m’organiser mieux et de changer certaines choses pour ne pas abandonner à nouveau. Aujourd’hui je pratique six heures par semaine, sans trop empiéter sur ma vie de famille ou mon travail. »

Comment Pierre et Elise s’organisent?

1) Planifier

Pierre : « On pense que la course à pied est un sport facile à pratiquer car il se fait partout, sans réservation ou professeur. Il n’en n’est rien, car je me suis rendu compte que si je ne programme pas mon emploi du temps avec me séances d’entrainement, je suis toujours rattrapé par un imprévu. Il ne suffit pas de se dire, aujourd’hui, je cours pour courir. Il faut prévoir à l’avance les horaires d’entrainement et les mettre dans son agenda comme un rendez-vous avec soi-même. »

Elise : « Au début, en yoga, c’est compliqué de progresser si on ne va pas en cours. Il fallait que je m’organise pour aller en classe au moins deux à trois fois par semaine. Ce qui n’est pas facile car en plus du temps d’entrainement, il y a un trajet à prévoir. Même si j’avais pris soin de choisir une salle près de mon travail. Cela m’a obligé à réfléchir sur la meilleure planification de ma semaine, et aussi à prévoir des entraînements seule chez moi en complément. Dans tous les cas, pour concilier avec ma vie de famille, et mon boulot, je me suis mise à prévoir sur plusieurs semaines à l’avance. »

 

2) Trouver les meilleurs moments

Elise : « Ma fille est encore petite, j’ai donc une solution de garde la semaine, mais pas le week-end. J’ai vite compris que mon organisation devait donc s’adapter à son rythme de sieste le week-end, tandis que la semaine, je choisis de me lever plus tôt pour aller au premier cours du matin. Si je pouvais, j’irais à midi mais mon activité professionnelle ne le permet pas. »

Pierre : « Faire des sorties longues de 1h30 empiète pas mal sur mon temps familial ou professionnel. Je profite des vacances pour allonger le temps de sortie, et sinon je n’en fait qu’une par semaine. Le meilleur moment pour moi n’est pas le WE car nous partons souvent en visite ou en excursion. Pas moyen de mettre en place une routine. Alors je fais ma sortie après le boulot, en soirée, le lundi. Comme cela, je m’y tiens. Il faut vraiment trouver le bon moment pour pratiquer, c’est selon moi la meilleure façon de ne pas laisser tomber l’entrainement. »

 

 

3) Se fixer des objectifs

 

Elise : « Pratiquer pour la forme et le plaisir, c’est évidemment ma première intention. Mais il est important de se fixer des objectifs pour pouvoir progresser. Je me suis demandé quels objectifs j’allais pouvoir mettre en place, surtout en yoga. Mais très vite, il m’est apparu des niveaux dans les classes, que je pensais toutes pareilles. Je me suis donc fixé des objectifs en terme de pratique et de souplesse : court, moyen et long terme. A Noël, je voulais savoir faire telle figure, à Pâques telle autre…avec une cerise sur le gâteau. Une retraite de yoga avec mon professeur préféré, l’année prochaine. C’est important de se fixer des objectif, mais aussi des récompenses. »

Pierre : « En général, on court avec des objectifs, même si certains pratiquent pour le plaisir d’être dans la nature. En ce qui me concerne, le marathon était un rêve que je voulais atteindre, et pour cela pas de miracle. Le seul conseil que je peux donner est de se fixer des objectifs progressifs pour ne pas se décourager. Cela ne sert à rien d’aller trop vite, il faut prévoir des entraînements réalistes pour progresser et surtout continuer de se faire plaisir dans l’effort. »

 

4) En parler avec sa famille

 

Pierre : « La communication avec son conjoint est importante, surtout dans les périodes de sorties longues avant les marathons. Expliquer pourquoi on veut faire un marathon, et quelles sont les différentes étapes de l’entrainement, c’est faire participer son conjoint à son aventure. Et l’impliquer aussi. Quand ma compagne a vu le programme d’entrainement et qu’elle a compris comme c’était important pour moi, cela a été plus facile de trouver les meilleurs moments pour courir la semaine, et surtout le WE. Il y aune notion de réciprocité bien sur, à respecter car quand elle garde les filles pendant leur sieste le WE, c’est un temps qu’elle pourrait prendre pour elle. Mais comme le marathon est un objectif, quand il est passé, je peux reprendre du service. Tout est une question de communication. »

 

Elise : « Je suis d’accord avec Pierre sur l’importance de communiquer, y compris sur les objectifs et les conséquences pour la vie de famille. Ce n’est pas facile de dire : je prends 6 heures par semaines pour moi. En revanche dire, c’est important pour moi de progresser dans ma pratique et pour cela j’aurais besoin que tu fasses les conduites certains matin ou que j’aille au cours le WE, c’est plus simple. »

 

5) S’y tenir

 

Elise : « S’organiser, c’est bien mais pratiquer c’est le plus important. Mes entraînements sont dans mon emploi du temps, certes mais c’est le tapis de yoga que cela se passe. »

Pierre : « Tout à fait d’accord ! Quand tout est bien planifié, c’est plus simple, mais ne remplace pas la course : allez hop ! »

 

On résume :

Pour concilier son activité sportive avec sa vie de famille et son travail, nos parents organisés nous recommandant de planifier les entraînements, en trouvant les meilleurs moments, de se fixer des objectifs, d’en parler avec son entourage… et surtout d’y aller a fond !

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