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Vous sentez votre gorge se serrer et la chaleur dans votre corps : vous êtes en train de vous mettre en colère. Souvent imprévue, la colère est une des émotions qui nous transforme le plus physiologiquement. En effet, elle s’exprime la plupart du temps à travers une hausse de la température corporelle, une crispation des muscles, une accélération du rythme cardiaque et de l’impulsivité. Dans certains cas, elle n’éclate pas et bouillonne dans celui ou celle qui la ressent. En fait, elle accapare toutes les forces et centralise l’attention, nous empêchant ainsi de poursuivre notre journée sur la bonne voie.

Pour gérer sa colère ou la colère de ses proches, nous vous livrons les 6 étapes permettant non seulement de retrouver son calme, mais surtout de poser le bon diagnostic sur ce sentiment. Effectivement, la colère ne se manifeste pas par hasard : c’est une occasion pour comprendre ce qui ne va pas. C’est pourquoi il est important de connaître ces quelques bons comportements qui nous aident à progresser, même quand on est fâché tout rouge !

#1 Se taire et s’isoler

Une personne en colère est une bombe à retardement. En effet, le sentiment de colère peut déboucher sur une véritable furie, une crise de larme, une dispute gigantesque : halte là ! La première étape primordiale est de se taire et de se retrouver seul. Lorsqu’un enfant est en colère, on lui aménage par exemple un temps de décompression seul dans sa chambre avant de démarrer la conversation. Pour l’adulte, il s’agit raisonnablement d’éviter le sur-accident et d’aggraver la situation. Une fois seul, quelques minutes passées et quelques respirations profondes, on reprend ses esprits.

#2 Ecouter sa colère

La colère en elle-même n’a rien de négatif : c’est une émotion. On se doit de lui accorder l’attention qu’elle mérite. On reprend donc tout d’abord possession de son corps en étant attentif à comment on se sent. A-t-on chaud ? Où? Est-on crispé ? Dans quelle zone du corps ? Serre-t-on la mâchoire ? A-t-on les sourcils froncés ? Peu à peu, on désamorce méthodiquement les signes physiques de colère pour la faire retomber.

#3 Enquêter sur les besoins cachés

Si on est en colère, c’est qu’un de nos besoins importants à nos yeux est fortement insatisfait. Le moment du diagnostic de ce besoin est tactique : si on identifie clairement la source de la colère, il sera simple, ensuite, de construire quelque chose de positif et d’améliorer la situation. On se pose donc la question de l’origine enfouie de notre coup de pression.

#4 Ecouter ses émotions secondaires

En raison de son caractère total, la colère occulte bien souvent d’autres émotions qui la complètent et nous renseignent. C’est pourquoi, durant le temps de l’isolement, on essaye d’identifier les autres acteurs émotionnels présents en nous. Est-on triste ? Déçu ? Ehonté ? Pour apprendre à un enfant à gérer sa colère, l’accompagner dans cette exploration émotionnelle est important. On lui propose donc des émotions complémentaires en lui demandant s’il les ressent. Cela permet de lui enseigner les nuances émotionnelles et d’exprimer mieux et plus clairement à l’avenir son ressenti.

#5 Formuler ses attentes

A ce stade, on a repris ses esprits et son calme. C’est le moment idéal pour construire quelque chose sur la colère qui vient de nous traverser. Les moments qui suivent la colère, lorsqu’on s’est isolé et calmé, sont riches en lucidité et en réflexion. Il faut capitaliser dessus : qu’attend-on des autres pour améliorer la situation ? Quels changements nous apparaissent comme nécessaires ? Quelle règle doit-on éditer ? Une fois l’étape suivante identifiée, on cherche seul la meilleure manière de l’exprimer aux autres. Il s’agit évidemment de la manière qui permet à tous de réduire le stress et de s’organiser ensemble.

#6 Retrouver notre énergie positive

Avant de retrouver les autres, on retrouve le sourire de notre côté. Parfois, l’humour s’impose de lui-même après une grande colère. Parfois, la reconnaissance et le souvenir aident à apaiser les coeurs. Quoi qu’il arrive, on réinvestit l’espace commun avec une énergie positive pour ne pas entraver la dynamique commune. Lorsqu’on apprend à un enfant à gérer sa colère, c’est le moment de lui faire regagner le sourire par l’affection, la tendresse ou le jeu. Cela développe sa propre capacité à trouver son équilibre émotionnel.

 

Vous avez toutes les clés pour ne plus vous laisser déborder par votre colère ! La ressentir est humain et fait partie de la vie quotidienne. Le tout est de ne pas en souffrir et de prendre l’habitude de la transformer en proposition. En réalité, les moments les plus tendus, s’ils sont bien exploités, permettent souvent de grandes avancées dans l’amélioration du bien-être !

 

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