Quel perfectionniste êtes-vous ?
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Le perfectionnisme est un des maux de notre siècle et progresse à toute vitesse : +33% depuis 1989, particulièrement chez les jeunes, mais aussi chez les femmes actives. Alors, vous aussi vous n’êtes jamais satisfait de vous, vos enfants, votre boulot, vos 3 kg à perdre ? Vite, déterminez quelle perfectionniste vous êtes, et mettez en place quelques recettes simples pour vous organiser une vie plus cool.
Les psychologues Curran et Hill ont identifiés 3 grandes familles de perfectionnistes, quels que soient leur sexe ou leurs niveaux d’études.
Les perfectionnistes du moi
Vous avez toujours l’impression de ne pas en faire suffisamment ? Vous vous imposez des standards d’exigence digne d’une multinationale ? Pire, alors que vous êtes déjà plus organisée qu’une chaine de production et qu’aucun de vos cheveux ne dépasse après une journée de 10h de boulot, vous déclarer que vous n’en n’avez décidément pas fait assez aujourd’hui ?
Ne cherchez plus, vous êtes perfectionniste du moi. Vous ne vous pardonnez rien, et votre agenda ressemble à un marathon.
Les perfectionnistes sociales
Votre Instagram vous a dénoncé : trop de perfection nuit ! On sait que vous ne vous réveillez pas maquillée, que votre cuisine n’est pas remplie de tians de légumes colorés, et que vos enfants ne sont pas toujours assortis des pieds à la tête.
Le perfectionnisme social est celui qui a le plus progressé au cours des dix dernières années, fortement encouragé par les réseaux sociaux. Les perfectionnistes sociaux recherchent l’approbation de leurs cercles amicaux, sociaux ou mêmes inconnus. Cela démontre une insécurité importante dans les relations avec l’entourage.
Les perfectionnistes externes
Si les autres n’en font jamais assez, et que tout ce qui peut venir de l’extérieur est forcément moins bien fait que par vous-même, il s’agit de perfection externe. Imposer des critères de perfection inatteignable à son entourage, particulièrement ses enfants ou ses subordonnés au travail est une habitude difficile à perdre. Les perfectionnistes externes sont souvent la conséquences des deux premiers cas. Je m’impose un standard élevé, donc toi aussi tu dois faire aussi bien que moi.
Comment sortir de la spirale de la perfection ?
- Se fixer des objectifs réalistes : la perfection n’existe pas. Sinon, vous seriez une sainte, et en général leur fin est peu enviable.
- S’autoriser l’échec : rater n’est pas faillir à son objectif de vie. Surtout si c’est une manucure.
- Mesurer l’effet que les réseaux sociaux ont sur soi, et l’estime de soi…. Et ne pas hésiter à les arrêter quelque temps, si ils vous filent plus le bourdon que la pêche. Voilà un critère très simple, applicable par tous.
- Appliquer les phrases fétiches de vos amies de Coorganiz :
« Fait vaut mieux que parfait ! » : vos n’avez pas eu le temps de suivre la recette magique du Elle de cette semaine, et vous avez resservi vitre sempiternel Tajine ? Pas grave ! Vous au moins, vous organisez des dîners chez vous (et, combien peuvent en dire autant, hein ?)
« C’est ceux qui font qui ont raison » : Non, vous n’auriez pas pas présenté le dossier X comme ça, et vous hésitez à donner le conseil qui tue à votre collègue. Mais voilà, c’est votre collègue qui s’y est collé et pas vous, donc museau, taisez-vous !