La communication non violente : l’essayer c’est l’adopter !
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Pas toujours facile de communiquer ! En famille, on se laisse souvent déborder par les situations stressantes. C’est la communication dans le foyer qui perd alors en qualité. De même, quelques tensions entre amis ou au travail provoquent parfois la fin des échanges fructueux. Pourtant, l’expression claire de son ressenti et de son besoin, ainsi que l’écoute attentive des autres permet bien souvent de trouver la voie du compromis. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire : dans les moments de tension, se raisonner n’est pas la démarche la plus facile à entreprendre ! Pourtant, la communication est un élément central dans l’organisation de notre quotidien.
C’est pourquoi nous vous présentons aujourd’hui la méthode de la communication non violente. On cherche l’inspiration pour améliorer son quotidien en sortant de sa zone de confort !A travers quelques réflexes simples à adopter, chacun peut améliorer la qualité des échanges.
Les 4 principes de bases pour communiquer sans violence
On doit la communication non violente au psychologue Américain Marshall Rosenberg. Il a établit cette méthode à l’aide de 4 principes fondateurs qui aident directement à réduire le stress.
O comme Observation
Dans la manière de s’exprimer, il s’agit de formuler des observations dénuées de jugement. En d’autres termes, d’exprimer un constat sans y ajouter du ressenti. On dira par exemple « Nous devions partir à 18h. Il est 18h30. J’aurais aimé que nous soyons plus ponctuels. » plutôt que « Tu nous mets tout le temps en retard! ». La deuxième phrase est en effet bien plus lourde en frustration que la première, et débute une conversation remplie de reproches. On lui préfère donc une version neutre informative qui ouvre la conversation avec des faits.
S comme Sentiment
Faites du partage de vos émotions une règle de base. Pour échanger efficacement, levez les doutes sur votre ressenti auprès de votre interlocuteur. Soyez franc et parlez à la première personne : « Je suis blessée par ce que tu as dit », « Je me sens délaissé dans cette situation ». Evitez à tout prix la deuxième personne dans cette partie de l’échange. Se forcer à formuler des phrases qui débutent par « je » permet de sortir d’une démarche d’accusation pour rentrer dans l’expression des émotions.
B comme Besoin
Apprenez à décoder vos émotions. En fait, chaque émotion positive cache un besoin satisfait, tandis que l’insatisfaction plus ou moins grande d’un besoin provoque un sentiment négatif plus ou moins important. Plutôt que d’enchaîner les reproches, remontez le fil de vos frustrations pour exprimer le besoin initial qui n’est pas satisfait. Ceci permet de mettre sur la table les véritables enjeux de votre échange avec autrui. Bien évidemment, il faut que toutes les parties présentes expriment ainsi leurs attentes.
D comme Demande
Réintroduisez le projet dans votre conversation. Plutôt que de ne communiquer que pour se décharger de ses frustrations, on essaye ici de communiquer pour améliorer la situation. Il nous incombe de déterminer ce que l’on attend d’autrui. De même, c’est à nous de lui transmettre cette information. On ne peut attendre des autres qu’ils devinent nos besoins et formulent les demandes à notre place.
Ces principes de communication non violente, enseignés tôt aux enfants, permettent de désamorcer des échanges tendus. De même, ils permettent aux échanges professionnels de gagner en clarté et en franchise.
En plus, on vous recommande une pratique généreuse du remerciement ! Dans la théorie de la communication non violente, on trouve en effet de nombreuses incitations à remercier les autres afin d’assainir la relation et de relativiser la situation de tension. Le remerciement se fait également en suivant les principes de bases. En effet, on commence par énoncer un fait neutre, une action, un geste ou un comportement d’autrui. Ensuite, on exprime les émotions que cela a provoqué chez nous. Enfin, on explique quel besoin a été comblé par autrui, et on introduit ainsi un remerciement construit et explicité. Rien de plus simple pour se débarrasser des tensions inutiles !
Alliez à la communication non violente une organisation égalitaire dans le foyer pour diminuer les risques de voir apparaître le sentiment d’injustice ! Répartissez les tâches et planifiez la vie commune dans l’agenda partagé Coorganiz.
Alors, êtes-vous prêts à instaurer la communication non violente chez vous ?
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