Soutenir un proche malade qui travaille quand on est aidant
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C’est une partie des personnes malades à laquelle on ne pense pas toujours : ceux qui choisissent de continuer à travailler. Par exemple, environ 25% des personnes qui suivent un traitement contre le cancer le font en parallèle de leur activité professionnelle.
Ces malades peuvent ainsi moins penser à la maladie et de garder une structure quotidienne familière. Mais ce sont aussi des malades particulièrement sujets à la fatigue. Mener de front une vie professionnelle et un traitement demande beaucoup d’énergie.
Nous parlons souvent ici des aidants qui organisent la vie d’un proche dépendant, mais nombreux sont les amis et proches qui accompagnent des malades travailleurs dans leur quotidien.
Diminuer la charge mentale
Les personnes malades qui continuent de travailler pendant leur traitement sont en général des personnes déjà très organisées. En effet, la gestion quotidienne d’un double statut souvent additionné à un rôle de parent demande a priori des compétences avancées en gestion des emplois du temps !
En plus, l’entourage de la personne malade est volontaire de prendre en charge de nombreuses tâches pour permettre à la personne malade de se reposer davantage. On voit également des malades faire appel à des prestataires, par exemple. Se faire aider pour exécuter des tâches à domicile durant cette période est fréquent.
Ce que le malade actif garde généralement comme lourd tribut stressant, c’est l’organisation de ces tâches. En effet, même si d’autres personnes les exécutent, c’est la personne malade qui les orchestres, les prévoit, y pense, les planifie dans un agenda partagé Coorganiz par exemple. En somme, il s’agit de la charge mentale.
Pour bien aider une personne malade active, ôter ce poids d’organisation est un vrai défi. La meilleure façon de le faire est d’abord d’en discuter avec elle, mais aussi d’observer son quotidien et de proposer spontanément de prendre des rendez-vous à sa place. En effet, les personnes malades actives veulent parfois en faire beaucoup. C’est pourquoi se montrer proactif est essentiel pour optimiser son aide.
Apporter du soutien émotionnel
Une fois l’assistance dans l’organisation du quotidien mise en place, le soutien moral est primordial ! Mais attention : chaque malade a ses propres besoins émotionnels durant son traitement.
Partager un moment de bien-être en massant les mains ou les pieds est un bon moyen de relâcher la pression. De plus, le bien-être corporel est connu pour réduire le stress. Pas besoin d’aller en institut : on offre au malade ses services !
Le rire est également vecteur d’énergies positives et de détente. Etre présent pour raconter des anecdotes drôles, rassembler des brèves amusantes dans la presse, s’adonner à une imitation ou regarder ensemble un bon film sont des moyens efficaces d’apporter de la légèreté au quotidien.
Enfin, garder la bonne distance est essentiel. Pour soutenir moralement, il faut éviter d’être soi-même trop affecté ! On se ménage donc des temps à soi pour apporter à notre proche des ondes positives. Ca permet de ne pas lui transmettre nos propres angoisses !
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