Souffrez-vous de fatigue décisionnelle ? Voici comment l’éviter
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C’est souvent le choix de trop : « Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? ». Longtemps, on pensait que cette phrase était agaçante car elle démontrait la mauvaise répartition des tâches à la maison. Adressée par le conjoint à la conjointe, la question du menu est emblématique des défis d’égalité au foyer.
Pourtant, même lorsqu’elle est posée sous la forme : « Qu’est-ce que tu as envie de manger ce soir ? », elle peut nous fatiguer à la fin d’une journée chargée. La raison ? C’est la fatigue décisionnelle. Nous verrons ici en quoi elle consiste, et comment l’éviter. Dans un quotidien déjà rempli de contraintes et de stress, mieux vaut ne pas gaspiller son énergie !
L’épuisement face au choix
Au niveau cognitif, la journée d’un humain ressemble à une montagne incommensurable de petits choix. Métabolisme, attention, concentration… Toutes nos fonctions basiques reposent sur des décisions inconscientes de notre cerveau. Avant même d’ouvrir la bouche pour exprimer un avis, nous sommes déjà l’usine de nombreuses délibérations.
En plus, notre vie consciente regorge de décisions plus ou moins lourdes de conséquences. On compte par exemple de nombreuses décisions pratiques : choix des vêtements pour les enfants, choix du modèle de voiture, choix du créneau de rendez-vous… Par ailleurs, on effectue également des décisions stratégiques : au travail entre plusieurs options, dans nos interactions avec les autres, les occasions ne manquent pas pour prendre quelques minutes de réflexion.
Les instants durant lesquels nous réunissons notre volonté, notre faculté de jugement, nos émotions et notre créativité pour réfléchir et délibérer ne sont pas sans coût. En effet, ils représentent une énergie dépensée dans notre cerveau qui, lorsqu’il est beaucoup sollicité, se fatigue en fin de journée. C’est pourquoi ça nous est égal, ce qu’on mange ce soir : on veut juste manger, e basta !
Les tactiques pour moins et mieux choisir
Face à une cascade de choix et des journées en forme de parcours décisionnel complexes, plusieurs options s’offrent à nous pour réduire le stress.
Reporter
Les choix qui ne concernent pas l’avenir immédiat ne doivent pas être faits en anticipant trop. L’excès de zèle dans l’anticipation peut par ailleurs nous bloquer plus tard. On reporte donc volontiers certaines prises de décisions.
Entraîner son instinct
Plutôt que de se creuser les méninges sur toutes les décisions, apprenez à identifier des domaines de votre vie dans lesquels vous pouvez choisir à l’instinct. C’est à vous de juger où vos décisions instinctives auront le plus de sens. Apprenez à écouter votre flair, décidez et ne revenez pas sur votre choix. Vous avancerez ainsi en gagnant du temps et de l’énergie sur certains sujets.
Déléguer
Acceptez de ne pas avoir le contrôle sur tout. Responsabilisez vos enfants via l’agenda partagé Coorganiz pour qu’ils déterminent eux-mêmes la tâche ménagère qu’ils souhaitent prendre en charge. Faites confiance à vos amis pour choisir le restaurant. Une bonne délégation demande d’accepter pleinement les défauts des autres qui peuvent nous énerver… Transmettez donc certaines décisions à autrui en gardant en tête que cela sera différent de vos habitudes et de vos préférences.
Refuser de choisir
Dans ce cas de figure catégorique mais riche en spontanéité, vous réintroduisez de la légèreté et du plaisir dans votre quotidien. Car lorsqu’on refuse de choisir, il n’y a que deux options possibles : soit on choisit tout, soit on ne choisit rien ! Prenez donc une boule pistache ET une boule chocolat. Et pour vous rendre à cette soirée qui ne vous fait pas envie, n’hésitez plus entre la voiture et les transports en commun : n’y allez pas !
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