Trouver le calme dans un environnement stressant pour ne plus être à cran

La nounou a un empêchement, les mails s’accumulent dans la boîte de réception, le petit dernier est malade et en fin de semaine, vous organisez un pot de départ au travail. On résume : c’est une semaine classique dans la vie des organisateurs !

Vous en avez vu d’autres, et pourtant, vous vous laissez impressionner. Eh oui : le stress vous attend à chaque tournant. L’oubli du chargeur de smartphone et la panne de la machine à café vous agacent autant que la chaîne d’information en continu qui répète en boucle des mauvaises nouvelles. Aucun doute : le monde est semé d’imprévus et d’événements que l’on vit comme des agressions.

Pourtant, l’énervement n’est pas une fatalité. Voici trois choses à garder en tête pour ne pas être à cran et trouver son calme.

Alterner connexion/déconnexion

Une importante partie des stimulations stressantes autour de nous vient des objets connectés. A travers eux, ce sont les notifications incessantes, les nouvelles en tout genre et les mails professionnels en dehors des heures de travail qui nous atteignent. C’est pourquoi on vous recommande de déconnecter. Jusque-là, rien de nouveau.

Seulement l’astuce est d’alterner les phases de connexion et les phases de déconnexion dans la journée. Plutôt que de ne couper que le soir ou le weekend, on se réserve des plages sans objets connectés dans la journée. Cela peut être une heure hors ligne pour travailler sur un sujet sans être interrompu, un trajet en transports en commun avec un podcast dans les oreilles pour se changer les esprits ou une séance de jeu avec les enfants.

Chacun peut trouver comment s’isoler des notifications permanentes. N’ayez pas peur de communiquer autour de vous pour expliquer à votre entourage personnel et professionnel votre besoin d’être au calme. Organiser des plages de déconnexion courtes est plus réalisable et plus profitable qu’une cure de déconnexion.

Réduire les émotions !

Une grande partie du stress et de la crispation provient de l’accumulation des émotions. En sachant qu’un simple ascenseur émotionnel nous fatigue, on imagine très bien comment la sollicitation récurrente dans notre environnement épuise.

Pour désamorcer la bombe émotive du quotidien, on se ré-approprie la hiérarchisation. Ainsi, on prend systématiquement un temps pour classer l’importance des informations. A moins qu’un événement nous vise personnellement ou qu’il se produise dans notre cercle de proches, il est peu probable qu’il ait une portée émotionnelle justifiée. Garder la tête froide, c’est aussi déterminer ce qui nous touche ou ce qui, au final, n’est qu’une donnée objective.

Pour accompagner notre apprentissage de la relativisation, on peut se mettre à la respiration ventrale. Inspirer lentement par le nez puis tout expirer par la bouche, à plusieurs reprises aide à trouver la neutralité émotionnelle.

Capitaliser sur l’expérience

Notre rythme de vie n’a pas subitement changé : peu à peu, nous avons adapté notre organisation à nos contraintes toujours plus nombreuses et prenantes. C’est pourquoi il est primordial de se souvenir que nous avons une véritablement compétence d’organisation.

Lorsque vous planifiez la semaine de toute la famille ensemble, comme vous pouvez par exemple le faire sur smartphone avec l’agenda partagé Coorganiz, vous vus améliorez. Quand vous gérez un imprévu de la maison depuis votre poste de travail, vous confirmez votre expertise.

En effet, vous vous êtes toujours sorti des situations délicates et pénibles. Souvenez-vous en : vous avez l’expérience des plannings chargés et de la gestion des problèmes. Ne surenchérissez donc pas lorsqu’un imprévu pointe le bout de son nez : c’est un tracas, mais de courte durée…

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