Vieillir à travers le monde : différentes prise en charge de nos aînés
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Si vous êtes aidant familial ou en charge d’un proche âgé, vous savez que vieillir n’est pas une chose facile… En effet, de nombreuses personnes âgées deviennent dépendantes durant leur vieillesse. Savez-vous qu’ailleurs dans le monde, on ne prend pas en charge les personnes âgées de la même façon que chez nous ? Chaque culture a sa propre vision de la vieillesse. Voici trois manières de s’occuper des aînés qui nous proviennent de l’étranger…
Japon : longévité et continuité
La première chose à noter dans la société japonaise est qu’elle valorise beaucoup les personnes âgées. Symboles d’expérience, de sagesse et de dignité, les aînés sont regardés avec admiration. Leurs paroles inspirent à travers les âges. Ensuite, la société japonaise comprend de nombreuses personnes âgées : en effet, l’espérance de vie y est grande. C’est pourquoi la population japonaise est habituée à intégrer ses aînés qui représentent la plus grande part de la population.
Au Japon, la personne âgée vit au centre de la famille. En partageant le même toit que ses enfants et ses petits-enfants, elle est amenée à prendre part à l’éducation de ces derniers. Chacun est assigné à une tâche pour s’occuper de l’aîné et faciliter ses années de vieillesse. D’ailleurs, l’accent est mis sur le régime alimentaire de l’aîné et sur son activité physique. Même s’il est dépendant, on veille à ce que l’aîné prenne l’air régulièrement et mange sain, notamment à travers une alimentation pauvre en graisse.
Au Canada, on replace l’aîné au centre de sa communauté
Au Canada, il s’agit depuis plusieurs années d’intégrer les personnes âgées dans la dynamique de leur quartier. Ainsi, l’accent est mis sur la participation des personnes âgées à un bon nombre d’activités pour éviter leur isolement social. On compte par exemple de nombreux seniors dans l’aide au devoir ou dans les permanences sociales. La reconversion dans les activités solidaires favorise l’intégration des personnes âgées.
Si les aînés deviennent dépendants, le Canada promeut le plus possible le maintien à domicile. Il s’agit en fait d’organiser tous les services pour assister les personnes âgées à la maison, dans un cadre qui leur est connu. Cela permet de dédramatiser fortement la vieillesse, et de favoriser l’échange et le soutien.
Le modèle nordique : le poids des mairies et la prévention de la perte d’autonomie
Les pays nordiques décrochent comme à leur habitude la palme de l’innovation en matière de politiques sociales. La Finlande, la Suède mais aussi l’Ecosse appliquent avant tout un fort principe de précaution. Prévenir vaut mieux que guérir : dès 60 ans, les habitants de ces pays sont suivis de près sur le plan médical, mais aussi sur le plan social. C’est là que se situe l’innovation : plutôt que de ne prévenir que la maladie, les pays nordiques souhaitent éviter toute forme d’ennui et d’isolement aux personnes âgées.
Pour entretenir la situation sociale des personnes âgées, ces pays décentralisent fortement leurs aides. Les politiques sociales, les aides financières et les initiatives d’intégration, comme des clubs de jeux ou de discussion, sont tous organisés autour des mairies et du pouvoir local. Cette organisation permet à chaque senior de se situer dans sa communauté locale. Les services rendus aux personnes âgées sont facilités par la centralisation des besoins au niveau local, et l’entraide est stimulée.
On trouve donc de nombreuses façons de prendre soin des personnes âgées à travers le monde. Favoriser les interactions entre les générations, activer son réseau au sein de sa communauté locale et s’impliquer autant que possible dans des activités sont autant de bonnes pratiques qu’on pique à nos voisins pour les instaurer à la maison, avec nos aînés !
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